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Cette section est principalement destinée aux messages à l’intention de Canadiens. Si vous êtes un nouvel arrivant et pressé, n’hésitez pas à passer au sujet suivant.

Une fois que nous abordons le sujet de la participation politique des non-citoyens, les gens se concentrent souvent sur les risques. Ils pensent au droit de participer par rapport aux conflits d’intérêts potentiels avec la souveraineté du pays. Mais la loi canadienne adopte une perspective différente. Explorons comment elle ouvre la participation politique à tous, y compris aux non-citoyens, et pourquoi cette approche inclusive renforce notre démocratie.

Sur quoi repose le droit de faire campagne ?

Au Canada, l’activité politique est un droit garanti par la Charte. Plus précisément, elle relève de l’article 2(b)1 de la Charte, qui protège la liberté d’expression. Pour équilibrer ce droit avec l’intérêt public, certaines lois, comme la Loi électorale du Canada2, imposent des limites à certaines formes d’activité politique. Ces restrictions sont permises car l’article 13 de la Charte stipule que les droits sont soumis à des limites raisonnables prescrites par la loi. Par exemple, la Loi électorale du Canada limite les moments où les agents de recensement peuvent accéder aux espaces communs dans les immeubles résidentiels à plusieurs unités4.

Contrairement à l’article 35, qui concerne le droit de vote et est limité aux citoyens canadiens, l’article 2(b) s’applique à “tout le monde”. Cela signifie que le droit de s’engager dans l’expression politique est garanti à tous les individus, indépendamment de leur statut d’immigration ou de citoyenneté, à moins qu’une loi spécifique n’impose des limites.

Bien que les lois canadiennes régulent de nombreuses méthodes d’activité politique, la participation des non-citoyens n’est pas interdite. Cette approche législative reflète la situation actuelle du Canada : voter et se présenter à des élections sont des droits réservés aux citoyens, mais exprimer des opinions politiques est un droit pour tous.

La participation politique des étrangers ne nuirait-elle pas à notre souveraineté ?

En ce qui concerne les formes régulières de participation politique, la réponse est non. Selon la définition du gouvernement canadien de l’ingérence étrangère6, ce qui compte, c’est les intérêts que l’action sert et les méthodes utilisées, et non la nationalité de la personne impliquée.

Même si un étranger participe, cela n’est pas considéré comme une ingérence étrangère tant que ses actions ne s’alignent pas sur les méthodes ou les objectifs qui qualifient cela. Inversement, même les citoyens canadiens peuvent commettre une ingérence étrangère si leurs actions servent des intérêts étrangers et impliquent des méthodes inappropriées.

Lorsqu’une personne fait du bénévolat pour une campagne, elle participe au processus démocratique du Canada en soutenant les objectifs d’un candidat, qui doit être un citoyen canadien, ou d’un parti politique fédéral canadien. Bien que leurs motivations puissent être complexes et inclure des préoccupations qui affectent également leur pays d’origine, ce qui compte selon la loi canadienne, c’est les intérêts qui sont servis et si les méthodes utilisées sont appropriées.

Chaque campagne et parti politique au Canada a un code de conduite. Tant que les bénévoles respectent ces règles, leur participation est légale et constructive.

Comment notre société aborde-t-elle les liens des gens avec d’autres pays ?

Certains peuvent soutenir que les non-citoyens ont des liens avec leur pays d’origine, ce qui les rend plus susceptibles d’agir dans des intérêts étrangers. Mais est-ce la bonne direction ? Dans un pays où des personnes de nombreux horizons différents construisent un avenir commun, ce type de logique préventive peut être dangereux. Devons-nous également remettre en question ceux qui ont la double citoyenneté, ou ceux qui ont des membres de leur famille à l’étranger ?

En effet, le Canada a précédemment imposé des restrictions sur les droits civils en fonction de l’ethnicité ou des liens étrangers. Des exemples incluent la Loi sur l’immigration chinoise7 et l’internement des Canadiens d’origine japonaise8 pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, ces événements sont considérés comme des chapitres sombres de l’histoire canadienne, et divers efforts de réconciliation ont reconnu les préjudices qu’ils ont causés.

La position actuelle du Canada est façonnée par ces leçons historiques, formant la colonne vertébrale de nos valeurs partagées.

L’engagement inclusif renforce notre démocratie

Plus largement, un environnement politique inclusif est l’une de nos meilleures protections contre l’ingérence étrangère.

Les étrangers ne restent pas étrangers pour toujours. Après seulement trois ans en tant que résident permanent9, ils peuvent demander la citoyenneté et éventuellement voter. Les exclure de la vie politique ne préviendra pas cette transition légale, mais cela peut limiter leur compréhension de la démocratie canadienne et réduire leur préparation à participer de manière significative une fois qu’ils deviennent électeurs. Une inclusion précoce aide les futurs citoyens à apprendre les normes, les valeurs et les responsabilités de l’engagement démocratique et les prépare à contribuer pleinement lorsqu’ils obtiennent le droit de vote.

Tant qu’ils vivent ici, il n’est ni possible ni souhaitable de contrôler ce qu’ils disent ou font. Utiliser des pouvoirs forts pour réguler le comportement personnel n’est pas la direction que le Canada devrait prendre, et l’exclusion isole seulement les gens. Une fois qu’un groupe ethnique ou culturel devient isolé, il est beaucoup plus vulnérable à l’influence étrangère.

Les gens identifieront des problèmes dans notre société, peu importe leur statut d’immigration ou de citoyenneté. Dans une société inclusive, ils peuvent trouver d’autres Canadiens qui partagent leurs préoccupations, participer à des discussions et travailler vers un changement positif. Lorsqu’ils sont exclus de ce processus, ils se retrouvent sans voix, et les individus isolés sont plus faciles à manipuler ou à exploiter.

Encourager la participation permet aux gens d’apprendre en agissant, de tisser des relations significatives et de mieux comprendre la démocratie canadienne. En favorisant un engagement inclusif, nous évitons des divisions inutiles et maintenons notre démocratie résiliente et unie.

L’information aide les gens à participer légalement et de manière appropriée

Pour toutes ces raisons, la participation politique des nouveaux citoyens et des non-citoyens est importante. Fournir des informations précises et accessibles leur permet de s’engager dans la politique légalement et de manière acceptée dans la société canadienne.

Tout d’abord, bien que tout le monde au Canada puisse participer à la politique, certaines restrictions s’appliquent en fonction du statut d’immigration et de citoyenneté. Il est essentiel que les individus comprennent ces limites. Rendre cette information largement disponible aide à garantir que la participation est à la fois éclairée et légale.

Deuxièmement, se connecter avec les bonnes personnes en politique est essentiel. Par exemple, les bénévoles de campagne apprennent souvent la conduite appropriée grâce aux codes de conduite des campagnes et de leurs compatriotes canadiens. Ils voient de première main à quoi ressemble une activité politique appropriée au Canada. Pour soutenir ce processus, il est important de partager des informations claires sur les activités typiques de campagne, de démontrer des moyens de se connecter avec la bonne communauté et d’expliquer comment les nouveaux arrivants peuvent participer de manière responsable et efficace.

Références

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